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Et si votre maison de vacances devenait votre nouvelle maison

La France, l’Espagne et l’Italie sont les pays les plus populaires auprès des Belges pour acheter un bien immobilier à l’étranger. De plus en plus, les propriétaires de maisons de vacances choisissent de quitter la Belgique et de s’installer définitivement dans ces pays. Cazimir décrit brièvement les principales préoccupations fiscales d’une telle émigration.

Maison de vacances ou maison en France ou en Espagne ?

La France et l’Espagne ne sont pas connues pour leurs régimes fiscaux favorables. Au contraire, l’impôt sur la fortune est dû en Espagne et en France. En Espagne, il s’agit d’un impôt annuel sur la fortune mondiale des résidents espagnols dès qu’elle dépasse un certain seuil.

La France et l’Espagne ne sont pas connues pour leurs régimes fiscaux favorables. Au contraire, l’impôt sur la fortune est dû en Espagne et en France. Vous ne réalisez donc pas immédiatement de bénéfice imposable si votre maison de vacances devient votre résidence permanente.

Depuis le 1er janvier 2018, un impôt annuel sur la fortune est également dû en France sur les biens immobiliers mondiaux détenus par des résidents français, appelé impôt sur la fortune immobilière. Aussi en termes de taux d’imposition sur le revenu, il n’y a pas d’avantage direct par rapport à ceux de la Belgique. En cas de décès, une prestation peut être obtenue.

En France, par exemple, il existe une exonération générale des droits de succession entre époux, mais des taux plus élevés peuvent jouer un rôle entre parents et enfants. L’Espagne ne taxe qu’entre les mains des héritiers résidant en Espagne ou sur des biens espagnols. Cela peut à son tour présenter des avantages pour les héritiers qui résident encore en Belgique.

100 000 euros

L’Italie est une autre histoire. L’Italie a des régimes fiscalement avantageux qui peuvent intéresser les Belges qui déménagent. Depuis le 1er janvier 2017, l’Italie dispose d’un régime fiscal pour les personnes très fortunées qui s’installent en Italie. Le régime signifie que les revenus et les gains en capital de sources étrangères sont exonérés d’impôt en Italie. En contrepartie, le contribuable est assujetti à un prélèvement forfaitaire annuel de 100 000 euros.

Il existe également un régime avantageux pour les retraités. En application de ce régime, les revenus et plus-values ​​de source étrangère sont soumis à un prélèvement forfaitaire de 7 %. Mais pour bénéficier de ce régime, le retraité doit s’installer dans une commune italienne de moins de 20 000 habitants, qui se situe également dans les régions méridionales de la Sicile, de la Sardaigne, de la Calabre, de la Campanie, de la Basilicate, des Abruzzes, du Molise ou des Pouilles. .

70%

Un troisième régime est celui des expatriés qui partent vivre en Italie et effectuent leur travail principalement en Italie. Pour ces Belges, 70% de leurs revenus du travail sont exonérés d’impôt sur le revenu !

Toujours en matière de droits de succession, l’Italie est un pays avantageux avec une exonération de droits de succession de 1 million d’euros par héritier (conjoint et enfants) et des taux de 4% à 8% sur la franchise.

Source et remerciements : Cazimir et Jubel.be